Maintien des filles et des enfants en situation de vulnérabilité à l'école : les acteurs de la Boucle du Mouhoun sensibilisés
Après la région de l'Est, c'est au tour des acteurs intervenant dans l'éducation de la région de la Boucle du Mouhoun d'être sensibilisés sur l'inscription et le maintien des filles et des enfants en situation de vulnérabilité à l'école. Organisée par le Secrétariat Technique de l'Education en Situation d'urgence (ST-ESU) avec l'appui technique de la Direction de l'Education inclusive, de l'Education des Filles et du Genre( DPEIFG), la cérémonie d'ouverture de l'atelier a été présidée par le Gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Edgard Sié SOU. C’était le mardi 9 septembre 2020 à Dédougou. Il avait à ses côtés le représentant du Maire de Dédougou, Émile YAMEOGO et de madame Marie Béatrice TOUGMA/KAORE, responsable Plaidoyer du ST-ESU.
De nombreux efforts sont fournis pour l'éducation des filles. Cependant, force est de reconnaître que la crise sécuritaire et sanitaire qui a engendré des déplacements internes est un véritable frein et a pour corollaire l’exclusion ou la marginalisation de certains enfants, surtout les jeunes filles du système éducatif.
Pour madame Rasmata OUEDRAOGO, directrice de la promotion de l’éducation inclusive, « une coordination est indispensable pour l'efficacité des actions afin d'assurer un impact réel ».
C'est pourquoi, au regard de l'importance accordée à cette problématique, le Gouverneur de la Région, Edgard Sié SOU, en citant le ministre en charge de l'éducation a invité les acteurs de l'éducation à une participation active.
Quatre (4) jours durant, les participants, à savoir des directeurs provinciaux, des directeurs d'écoles, des APE, des AME, des OSC, des COGES, des responsables religieux et coutumiers, ont passé en revue les obstacles à la scolarisation des filles et des enfants en situation de vulnérabilité et proposé des solutions pour la réinscription et le maintien des filles à l'école en situation d’urgence dans la région.
De ces obstacles, l'on peut retenir entre autres la pauvreté des ménages, l' insuffisance d'infrastructures d' accueil répondant aux besoins spécifiques des filles, des élèves handicapés et la stigmatisation des filles et enfants en situation de handicap.
Quant aux solutions, la formation des acteurs de l'éducation et des enseignants sur l'éducation en situation d'urgence (ESU), sur l'Education inclusive (EI) et sur la pédagogie sensible au genre et la réalisation de rampes d'accès ont été suggérées.
Un plan régional de réinvestissement en contexte ESU et une feuille de route de la mise en œuvre de ce plan ont été élaborés par les participants.
Aux termes des échanges, Madame la ST-ESU, Angeline DOMBWA a sollicité l'accompagnement et l'engagement de tous acteurs pour qu'ensemble ce défi soit relevé.
DCPM/MENAPLN
